We didn't do it for the money, I don't care why.
Je pense que tout le monde le sait, vu que ca a été un fait marquant de l'actualité ces temps-ci : la loi Hadopi a été votée et adoptée le 13 Mai (décidément, c'est vraiment une mauvaise date pour moi), au bout d'une deuxième lecture, car le premier vote avait donné majorité à des députés du PS, qui avaient donc refusé cette loi. Deja, notons la persévérence de notre "chère" ministre, Christine Albanel. Ca fait un peu "mais comme le roi et la reine ne le veulent pas, ben on revotera". Super, vraiment. Vous imaginez si on faisait ca tout le temps? Je sais pas moi, c'est comme si une perdante d'une election pour être premiere secretaire du PS contestait les votes...ah non, ca a déjà été fait ca, pardon.
Qu'est-ce donc que Hadopi? Ce texte de loi annonce donc la création d'une unité administrative (donc l'hadopi) qui, sur la simple base de dénonciation (ah, bon vieux temps des soviétiques ou/et des collabos, quand tu nous tiens...), se chargera d'envoyer des mails à l'utilisateur concerné, puis, à terme, de lui couper l'accès à internet.
D'accord. Soit. Il y a plusieurs problèmes qui se posent alors :
-deja, un problème de liberté vu que cela empêche l'accès à internet pour tous
-atteinte à la vie privée vu que ils prennent ainsi l'adresse des internautes
-problème de technologie car les fournisseurs d'accès à internet ne sont pas en mesure de filtrer tout le réseau, et pourtant c'est vers eux que Hadopi demandera les coordonnées des pirates
Et surtout, surtout : un problème d'Hommes (avec un grand H sinon Albanel va m'en vouloir) politiques qui n'y connaissent strictement rien. Comment vous voulez que des personnes qui ne savent pas ce qu'est bittorrent et connaissent à peine des sites comme deezer votent une loi comme celle là? Ils n'y connaissent rien à tout ce que internet peut apporter. J'en tiens pour exemple le discours de Patrick Roy, à regarder absolument :
Je commence d'ailleurs à monter mon groupe en ce moment, eh bien je le confirme, l'Etat ne fait strictement rien pour les locaux de répétition, et je sais bien que l'Etat ne fera rien pour nous non plus. Alors il n'y a que Internet pour aider les groupes, et maintenant, même internet va vouloir être contrôlé par l'Etat. Ca s'appellerait pas un peu un Etat totalitaire en devenir ca? Ok, j'exagère probablement (sûrement) un peu, mais c'est tout ce que cela m'inspire. La France, pays des droits de l'homme? Je commence véritablement à en douter.
Je sais que le téléchargement n'est pas une bonne chose pour les artistes. Mais je sais aussi que la riposte graduée sans véritable preuve (par exemple, si votre voisin utilise votre connexion internet pour télécharger, eh bien c'est vous qui prendrez, pas lui) n'est pas une bonne chose non plus. Alors vous me direz, "que faire?", et là je serai honnête, je répondrai "je ne sais pas. Mais je sais juste que cela n'est pas une bonne solution, parce que internet permet de découvrir des artistes comme ceux que Patrick Roy a cité."
Voici alors un autre extrait de son discours :
Que peut-on déduire de cela alors? Que cette loi ne sera profitable, une fois de plus, qu'aux majors et à l'Etat, et que cela crée un fossé de plus entre la musique indépendante et les grandes majors. C'est également tous les labels indépendants qui sont en danger. Voulons-nous vraiment les faire disparaitre, et nous retrouver avec une musique formatée, avec des CD vraiment hors de prix, avec aucun sou pour les artistes?
Mais voilà, il reste une lueur d'espoir. Le parti socialiste ont saisi le conseil constitutionnel pour cette loi qui ne correspond pas à la constitution. Nous aurons la réponse du conseil dans un mois. Alors, wait, see, et, surtout...hope.
Qu'est-ce donc que Hadopi? Ce texte de loi annonce donc la création d'une unité administrative (donc l'hadopi) qui, sur la simple base de dénonciation (ah, bon vieux temps des soviétiques ou/et des collabos, quand tu nous tiens...), se chargera d'envoyer des mails à l'utilisateur concerné, puis, à terme, de lui couper l'accès à internet.
D'accord. Soit. Il y a plusieurs problèmes qui se posent alors :
-deja, un problème de liberté vu que cela empêche l'accès à internet pour tous
-atteinte à la vie privée vu que ils prennent ainsi l'adresse des internautes
-problème de technologie car les fournisseurs d'accès à internet ne sont pas en mesure de filtrer tout le réseau, et pourtant c'est vers eux que Hadopi demandera les coordonnées des pirates
Et surtout, surtout : un problème d'Hommes (avec un grand H sinon Albanel va m'en vouloir) politiques qui n'y connaissent strictement rien. Comment vous voulez que des personnes qui ne savent pas ce qu'est bittorrent et connaissent à peine des sites comme deezer votent une loi comme celle là? Ils n'y connaissent rien à tout ce que internet peut apporter. J'en tiens pour exemple le discours de Patrick Roy, à regarder absolument :
Je commence d'ailleurs à monter mon groupe en ce moment, eh bien je le confirme, l'Etat ne fait strictement rien pour les locaux de répétition, et je sais bien que l'Etat ne fera rien pour nous non plus. Alors il n'y a que Internet pour aider les groupes, et maintenant, même internet va vouloir être contrôlé par l'Etat. Ca s'appellerait pas un peu un Etat totalitaire en devenir ca? Ok, j'exagère probablement (sûrement) un peu, mais c'est tout ce que cela m'inspire. La France, pays des droits de l'homme? Je commence véritablement à en douter.
Je sais que le téléchargement n'est pas une bonne chose pour les artistes. Mais je sais aussi que la riposte graduée sans véritable preuve (par exemple, si votre voisin utilise votre connexion internet pour télécharger, eh bien c'est vous qui prendrez, pas lui) n'est pas une bonne chose non plus. Alors vous me direz, "que faire?", et là je serai honnête, je répondrai "je ne sais pas. Mais je sais juste que cela n'est pas une bonne solution, parce que internet permet de découvrir des artistes comme ceux que Patrick Roy a cité."
Voici alors un autre extrait de son discours :
Que peut-on déduire de cela alors? Que cette loi ne sera profitable, une fois de plus, qu'aux majors et à l'Etat, et que cela crée un fossé de plus entre la musique indépendante et les grandes majors. C'est également tous les labels indépendants qui sont en danger. Voulons-nous vraiment les faire disparaitre, et nous retrouver avec une musique formatée, avec des CD vraiment hors de prix, avec aucun sou pour les artistes?
Mais voilà, il reste une lueur d'espoir. Le parti socialiste ont saisi le conseil constitutionnel pour cette loi qui ne correspond pas à la constitution. Nous aurons la réponse du conseil dans un mois. Alors, wait, see, et, surtout...hope.